Blood Simple – The Last Known Address of Richard Bros

Blood Simple - The Last Known Address of Richard Bros
34 Theberton Street Islington, London N1

Les passeports mal adressés qui se sont retrouvés à la mauvaise boîte aux lettres à Alger m’ont fait sérieusement douter de la mort de Richard Bros, le 22 novembre 1970. Les passeports étaient clairement destinés à deux membres du DEFLQ à Alger, et la référence sur l’un des passeports à Douvres puis à nouveau à Douvres signifiait que les deux détenteurs de passeports avaient voyagé de France, le port de Calais, par ferry jusqu’à Douvres le 31 octobre 1970 et étaient revenus le 4 novembre, l’un continuant par le Luxembourg et la France jusqu’à Bâle, en Suisse ; l’autre, sans doute en raison d’un casier judiciaire ou du fait qu’il était sur une liste de personnes recherchées au Canada, avait besoin d’un visa pour passer les frontières, par le Luxembourg et la France, jusqu’à Alger. D’après d’autres informations, j’étais assez sûr de leur identité, dont nous parlerons plus tard. J’étais persuadé qu’il s’agissait du couple qui, 5 mois plus tard, allait assassiner Mario Bachand à Paris.

Une perspective terrifiante et la Suisse de Bâle

Ce qui rappelle un commentaire de l’écrivain français Martin Monestier, dans son livre Tuers à Gages, selon lequel les assassins qui mettent leurs talents au service d’un gouvernement ou d’un service spécial ne peuvent jamais être à l’aise, car un document ou un témoignage qui révèle leur crime peut faire surface à tout moment, même des années après. Une préoccupation pour laquelle je n’ai guère de sympathie.

Une perspective terrifiante si Richard Bros avait été à Paris lorsque les deux détenteurs de passeport y étaient également, ce qui laisserait supposer que les deux avaient accompagné ou suivi Bros lors de son retour à Londres ; peu avant son arrestation et sa mort. Et si la mort de Bros dans la prison du commissariat d’Islington, ce 22 novembre 1970, n’était pas un suicide, mais autre chose.

Non pas que les deux personnes nommées dans les passeports soient responsables de sa mort, qui a eu lieu dans une cellule de police fermée à clé. Mais si les deux ont suivi Richard Bros à Londres, en revenant de Paris, ce qui semble probable, ils l’ont fait pour une raison. Une possibilité lointaine, mais qui nécessitait une enquête, qu’ils aient fait partie d’un plan remplacé plus tard par un autre.

‘Hit team’

Voici la perspective terrifiante. Si le scénario ci-dessus était vrai, alors je n’aurais peut-être pas affaire à un seul meurtre, celui de Mario Bachand, peut-être par des felquistes déséquilibrés. Je pourrais enquêter sur une équipe de tueurs à gages, constituée pour ce type d’action. Les équipes de choc, les gouvernements et les services qui les créent et les maintiennent, sont vraiment effrayants.

Voilà la réalité. Quoi qu’il arrive, personne n’enquêterait, aucun journaliste, spécialiste universitaire, fonctionnaire ou citoyen ne poserait de question, ne soulèverait une motion dans quelque forum que ce soit. Un silence profond et impénétrable s’installerait. La nuit et le brouillard. Telles sont mes observations et mon expérience.

Il fallait bien sûr que j’étudie cet aspect, c’est pourquoi je suis monté à bord d’un train Eurostar de la Gare de Lyon à Paris vers Londres. Mon plan était d’aller là où Richard Bros avait vécu et était mort et de poser quelques questions. Si j’avais de la chance, tout serait expliqué et je pourrais retourner à Paris, l’esprit tranquille.

34 Theberton Street, Islington, Londres

Les rapports des médias et les messages des Affaires extérieures sur la mort de Richard Bros ont dit qu’il avait agressé son propriétaire ou sa logeuse, et avait été arrêté en conséquence. Curieusement, cependant, s’ils ont donné la date de sa mort, le 22 novembre 1970, ils n’ont pas donné la date de l’agression présumée. Un curieux et important lacune que je comprendrais plus tard.

Il faudrait que je parle avec les résidents actuels et les voisins du 34 Theberton, pour poser quelques questions.

Blood Simple - The Last Known Address of Richard Bros
Bâtiment de la terrasse géorgienne, numéro 34 au centre

Ce qui m’a amené à une station du métro londonien, où j’ai pris un train de la Northern Line pour Angel Station à Islington. Puis une promenade de dix minutes sur Upper Street, l’artère principale, *** Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) ***